L e s N e w s d u V i g n o b l e

Le Baco Noir et Saint-Roch à l’honneur!

L e B a c o N o i r e t S a i n t - R o c h à l h o n n e u r !

Le Baco Noir, le cépage "star" du vignoble !
Vue panoramique d'un vignoble coopératif local sous un ciel bleu avec des rangées de vignes vertes.

En novembre, nous pensons toujours très fort au Baco Noir car c’est le moment de replanter les boutures que nous avons préparées dans nos propres pépinières de jardin. Après notre plantation du 16 novembre prochain, nous aurons 700 pieds de Baco Noir dans le vignoble pour atteindre petit à petit notre objectif de 1100 pieds (10% de notre encépagement).

En août dernier, nous avons posé deux drains dans la zone des Baco pour leur mettre les pieds au sec. Un énorme MERCI à Marc pour le coup de main très pro ! En réalisant les tranchées, nous avons découvert à 60 cm de profondeur une veine de craie très localisée, voilà qui peut donner quelque chose d’intéressant gustativement! Et nous avons pu juger du bon enracinement de notre plantation 2023 !

Par ailleurs, ce qui est gai avec le Baco Noir, c’est l’intérêt qu’il suscite. Notre Baco Noir a ainsi pris racine en Finlande où 5 de nos pieds expérimentaux issus de nos jardins ont été plantés par un apprenti vigneron finlandais, très heureux des premiers résultats.

Le Baco Noir s’est d'ailleurs glissé, cette année, dans la liste des 123 cépages plantés en Belgique publiée par le SPF Economie dans son excellent rapport sur « La viticulture belge en chiffres » (page 21).

Il fera aussi bientôt son entrée au vignoble expérimental du laboratoire d’Ath.

165 litres d’eau par m² sont tombés en mai: un record! Nous ne pouvons pas faire les opérations d’entretien de sol quand nous le souhaitons (passer l’inter-ceps pour désherber entre les pieds, passer le roto-broyeur entre les rangs, traiter le pinot noir face au risque accru de mildiou), et nous devons finir à l’ancienne, avec une bonne vieille houe.

Les limaces font des ravages sur les jeunes feuilles, en particulier sur le Bronner (voir ci-dessus) et nous désherbons pour leur compliquer la tâche. Notre charrue inter-ceps peine dans cette terre humide et lourde, et se met en arrêt maladie !

Jeunes pousses de vigne en pleine croissance, promesse de futures récoltes au vignoble.
Main tenant une poignée de sol calcaire, caractéristique du terroir propice à la culture de la vigne.
Gros plan sur les raisins écrasés et le jus s’écoulant à travers les fentes du pressoir pendant la phase de pressurage.
Annus Horribilis
Un mot sur cette saison difficile qui s’achève avec la mise en dormance de la vigne. On peut vraiment parler d’annus horribilis pour les vignerons. Au moment où certains collègues ont choisi de ne pas récolter vu le peu de raisins, nous sommes heureux de ne pas être encore en production, nos vignes étant encore très jeunes. Nous avions quelques grappes sur les Régent 2022 qui ont surtout régalé les oiseaux, et nous avons testé une vinification artisanale sur les 12 litres de moût (!) que nous avons pu obtenir.
Groupe de personnes assises autour d’une table en plein air, dégustant du vin et partageant un repas dans le vignoble.
La Team du Vignoble

Nous avons poursuivi nos travaux avec nos fidèles membres, coopérateurs et supporters. Ayant pris du retard sur le deuxième ébourgeonnage à cause de la météo maussade, nous avons pu rattraper, en août et septembre, la présélection et le liage des futurs troncs. Nous avons fini la pose du matériel de palissage avec la mise en place de 92 nouveaux piquets et 4,5 km de fil en acier.

Nous avons également procédé aux travaux d’entretien avec plusieurs passages d’intercep entre les pieds et de roto-broyeur entre les rangs pour éliminer les plantes adventices trop encouragées par la météo ! Et tout début novembre, nous avons fait le buttage du cavaillon.

2025 portera ses fruits !

Malgré toute cette humidité, nos vignes se portent bien, ce qui nous laisse confiants pour 2025.

Les vignes 2024 ont poussé plus calmement que les 2023, pour lesquelles nous craignions un excès de vigueur, ce qui confirme a posteriori le choix des porte-greffes.

Une mention particulière pour le Bronner et le Baco Noir qui ont super bien résisté à la pression du mildiou avec zéro traitement contre les maladies.

Grappe de raisin rouge suspendue à une vigne avec des feuilles partiellement dorées, sous un ciel ensoleillé.
Un vigneron vêtu de rouge inspectant les vignes sous un ciel bleu dégagé, entre deux rangées verdoyantes.
Saint-Roch, l'autre star du vignoble

L’autre grande nouvelle de ces deux derniers mois, c’est l’accueil d’un nouveau travailleur au vignoble, 5 ans seulement et une tonne de muscles. Un superbe cheval de « Trait Belge » qui répond au nom de Saint Roch.

Il nous aidera pour le travail et l’entretien de l’inter-rang dans un premier temps. Vu son jeune âge, il est en phase de d’apprentissage.

Nous remercions chaleureusement Jacques-Yves Demanet pour cette incroyable opportunité !

Un cheval de trait avançant entre les rangées de vignes avec un vigneron en arrière-plan, illustrant le travail traditionnel dans le vignoble.
Un cheval de trait équipé pour le travail de la vigne, se tenant sur l’herbe verte sous un ciel bleu dégagé.